Armand, blessé, forfait pour le Super G des JO

Après la joie de la cérémonie d’ouverture avec Armand Marchant comme porte-drapeau de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympique, c’est la tristesse avec la décision prise ce dimanche: Armand Marchant ne participera au Super G programmé mardi.
La blessure encourue lors de sa dernière course à Schladming s’avère plus sérieuse que prévu. Armand souffre d’une rupture partielle d’un tendon de la cheville. Il préfère prendre le temps de se soigner en espérant être prêt pour le slalom du 16 février qui reste son principal objectif.
Voici les explications d’Armand au micro de David Bertrand (RTBF), envoyé spécial sur place.
« Je n’arrive pas ici dans les meilleures conditions, mais je suis bien encadré. L’objectif était de venir ici assez tôt pour pouvoir s’entraîner pour ce Super G, mais avec ce problème de cheville, on n’a pas vraiment pu s’entraîner, et ce serait trop short ou trop dangereux de faire ce Super G. Techniquement, je ne devrais pas pouvoir poser le pied avec ce problème, mais le tendon n’est rompu qu’à 20%, du coup ce n’est pas trop grave. On fait le maximum pour être prêt pour le 16, c’est le gros objectif. Les deux autres, c’était des courses « bonus ». J’avais hâte de venir ici, mais j’ai l’impression que ces petits pépins ne me quittent pas trop. Mais cela fait partie du boulot, je sais comment gérer ça. Je reste confiant ! Marcher, ce n’est pas un souci, c’est le mouvement du ski qui me fait mal. Pour le reste, je sais quasiment tout faire : courir… C’est vraiment skier qui me fait mal, mettre des appuis dans la chaussure de ski. Je suis bien préparé, je sens que je skie vite, c’est un « challenge dans le challenge ». Cela rend ça encore plus excitant, je vais me battre ! Là maintenant, je ne peux pas skier en slalom, mais je vais rester positif et continuer à bien travailler. »

C’est évidemment un coup dur, mais Armand a déjà surmonté d’autres épreuves avec son incroyable force mentale.